Les small talks
Je travaille en solo, et la papote me manque beaucoup. Je suis seule à côté de ma machine à café et je la trouve bien bruyante.
A qui dire que la dernière saison d’ « Emily in Paris » est archi nulle. A qui dire que la 13 était blindée ce matin. A qui dire que j’ai des spots de fou dans les Pouilles. Avec qui parler de tout et de rien, et surtout de rien ?
Combler la solitude de l’entrepreneur
Voilà ce qu’il faut faire !
Pour faire du bruit autour de ma machine à café, j’ai d’abord cherché des collab, des synergies, et accessoirement des clients.
J’oubliais un peu d’aller chercher des gens ! Vous savez les gens qui vous entourent, qui veulent savoir sur quoi vous travaillez en ce moment, qui vous donnent de leurs nouvelles, qui vous demandent comment vous allez et qui écoutent la réponse. Les gens qui vous regonflent le Narcisse !
Et bien à force d’aller chercher des collab et des synergies, j’ai trouvé des ami.e.s (inclusive juste parce qu’on est le Huit Mars).
Ma machine à café à moi : un groupe d’entrepreneurs
En voilà une bonne idée. On se voit régulièrement, on échange sur nos métiers, on découvre des métiers qu’on ne soupçonnait pas. Des métiers bizarres parfois ! On fait des blagues de potaches.
On se bâche de temps en temps.
On échange nos trucs pour ne pas rester seuls. On apprend à se connaitre et à connaitre en détail des univers (bizarre parfois) inconnus. Des univers qu’on a assez peu de chances de croiser un jour. Et puis de fil en aiguille on tricote des relations d’affaires qui peuvent déboucher sur de très belles amitiés.
Mais alors le travail en équipe ?
Ah oui, ça aussi ça manque beaucoup !
Mais on peut tout de même continuer de travailler en équipe. Parce qu’avec toutes ces synergies et ces collab qu’on a déniché, il y a de l’espace pour travailler à deux, ou plus, sur un projet. Et ce n’est pas parce qu’on craint de mener la mission seul. C’est parce qu’en équipe on fait de plus grandes choses. Deux intelligences/réseaux/créativités/talents ça multiplie toujours par 8 la chance de réussite.
Certes on partage la recette, et alors ? mais si ça rapporte 4 fois plus !
Vous l’aurez compris, j’ai la table de multiplication créative.